D'après certaines statues, les prêtres portaient une tunique à manches gaufrées, deux jupes superposées en tissu également gaufré dont l'une tombait aux chevilles et dont l'autre, drapée autour des reins, montrait, par l'échancrure du devant, un pan bordé de franges. L'écharpe serrée autour des reins laisse retomber un de ses pans du côté droit. L'élément le plus particulier de cet habillement est une fourrure de léopard jetée sur l'épaule droite et dont la tête retombe sur la ceinture : attribut spécifiquement sacerdotal, semble-t-il, cette fourrure paraît avoir été de règle dans certaines cérémonies pour les prêtres qui représentaient le Pharaon. Sur un bas-relief montrant la cueillette du lys, un prêtre revêt un manteau bordé d'entailles régulières ; cette frange n'apparaît que vers le VIe siècle, à l'époque salte, avec les premiers colons grecs, et reste à la mode jusqu'à l'époque romaine. Enfin, des prêtres sont représentés parés de gorgerins, mais seulement dans les cérémonies non funéraires; ils se coiffaient de perruques à boucles carrées. Il est possible que le châle posé à plat sur les épaules des femmes et non drapé ait constitué un ajustement rituel. Les manteaux de lin étaient seuls tolérés dans les temples. |