Au IIIe millénaire, la civilisation sumérienne, formée depuis plusieurs siècles et dominant toute l'Asie antérieure, rayonnait jusque sur les côtes de Cappadoce au nord et celles de Cilicie au sud, en Asie Mineure ; par la proximité du Haut-Euphrate avec le golfe de l'Oronte, elle s'était fortement implantée en Syrie, face à Chypre, ce qui la mettait en rapports avec la Crète et les Cyclades ; plus au sud, elle voisinait du côté de Byblos, sous Sargon I, avec la civilisation que le pharaon Pepi Ier avait portée jusque-là. Quant aux comtes occidentales de l'Asie Mineure, de l'Hellespont à Rhodes, l'influence égéenne allait y être bientôt ébranlée par l'arrivée des Achéens.
Toutes ces régions côtières d'altitude variable, placées au voisinage soit de l'Europe du sud-est, soit de l'Asie antérieure, soit de l'Egypte, étaient destinées par leur situation même à devenir un véritable carrefour des civilisations, à être « ce boulevard qui sert au transit des populations de tous pays ».
Les grandes invasions aryennes de l'an - 2000 vont balayer les comptoirs commerciaux de Sumer en Cappadoce et ceux de Crête sur les côtes d'Asie Mineure, tandis que 1'Egypte seule maintient d'abord sa zone d'influence puis, vers - 1700, est elle-même envahie. Un peu partout, cependant, les vaincus absorbent lentement leurs vainqueurs : les pays côtiers retrouvent leur prospérité en Asie Mineure avec le développement de Troie, avec les Cariens et les colonies égéennes et, de l'Oronte au Nil, avec les marchés internationaux de Byblos, Tyr et Sidon en Syrie, à travers laquelle le pharaon Ahmnosis IeL porte les frontières de son empire jusqu'au Haut-Euphrate. Toutes ces côtes de Syrie et de Palestine subissent successivement des influences égyptienne, crétoise, cypriote, hittite, sans compter les nouvelles invasions des peuples de la mer et l'expansion maritime des Phéniciens.
A la fin du IIe millénaire se constituent un royaume araméen à Damas et un royaume israélite en Palestine; annexés à tour de rôle par les rois d'Asser, de Babylone et de Perse, ils subissent ensuite la domination grecque d'Alexandre et la suprématie gréco-romaine.
D'où « une succession de modes empruntées aux diverses civilisations orientales de l'antiquité au fur et à mesure qu'elles passent au zénith de l'histoire » : il ne faut donc pas être surpris de trouver chez les populations de ce large et long ruban côtier des emprunts aux costumes crétois, hittite, mésopotamien et gréco-romain, tandis que, jamais éteints et parfois très vivaces, persistent des éléments des costumes sumérien et égyptien.
 
Le Costume

L'influence mycénienne ne fit qu'effleurer la partie centrale de la côte d'Asie Mineure et n'entama nulle part le continent. C'est plus tard, au temps des migrations provoquées par l'invasion dorienne que les colonies ioniennes formèrent peu à peu un groupe puissant, au point que les Assyriens et les Palestiniens appelaient tous les Grecs du nom générique de Ioniens.

Dans ces colonies, les éléments émigrants, achéens et ioniens, furent certainement peu nombreux, du xile au ixe s., parmi les artisans; l'élite sociale fut presque toute grecque et domina les cités où elle s'établit, composée de nobles et de marchands entre autres, qui, n'étant pas des conquérants, développèrent l'essor commercial et l'expansion maritime.

Le costume des populations côtières de la Mer Noire à l'Oronte semble, à l'origine, avoir été d'inspiration sumérienne et son évolution suivit vraisemblablement celle de l'habillement des régions mésopotamiennes avec influence des races montagnardes, en l'occurence des Hittites.

Ainsi, entre - 1700 et - 1300, Troie et son cercle de peuples alliés de Phrygie et de Carie, tout en portant les modes grecques, en adoptèrent qui étaient plus spécifiquement venues des plaines de Mésopotamie ou - comme les manches longues - des pays de pasteurs. A partir du XIIe siècle, le costume achéen subit l'influence croissante de l'Orient grâce aux rapports commerciaux intenses qui suivaient la route de Babylone à Ephèse en passant par Sardes.

Le mélange des moeurs grecques et orientales y était facilité par la plus grande liberté des femmes d'Asie qui partageaient la vie des hommes et prenaient leurs repas avec eux, habitude qui ne fut pas sans répercussion sur l'habillement, avec une dominante asiatique. Dans les grandes villes des côtes, les femmes des classes élevées revêtaient de somptueux tissus roses transparents, les marchands des tuniques de pourpre à broderies d'or : tout ce luxe était facilité par l'élevage des célèbres moutons de Milet et la création de tissages où l'on travaillait la laine, le chanvre et les étoffes de pourpre. C'est d'Ionie que les Grecs importèrent l'habitude de plisser les étoffes de lin comme le faisaient d'autres peuples d'Asie.

Les hommes étaient habillés de la tunique courte, vêtement de dessous en lin, fermé sur le côté par une couture, donc sans fibule ; transmise par les Phéniciens aux Cariens, elle connut une large diffusion en Asie Mineure ; c'est le khiton des Grecs et il ne faut pas oublier que le mot khiton est d'origine sémitique, apparenté à l'araméen « kitoneh » qui désigne une étoffe de lin. Cette tunique pouvait être longue dans les occasions de fête : Homère parle des Ioniens « traînant leurs tuniques ».

Les femmes d'Ionie portaient cette grande tunique de lin avec un châle utilisé en manteau qui s'agrafait soit à gauche, soit à droite.

Chypre constitua de tous temps le grand relais des influences asiatiques et peut-être égyptiennes vers Egée et inversement. Ras-Shamra a été l'avant-poste de Chypre sur la côte syrienne.

Pendant le IIIe millénaire, l'habillement des populations des côtes se rattache au costume de Sumer, le grand châle archaïque à franges, enroulé ou drapé : japon ou pagne court, robe courte ou longue couvrant l'épaule gauche et garnie probablement sur ses deux grands côtés d'un bourrelet hémisphérique fort épais, fait peut-être de fourrure et supposé d'origine mitanienne. Traditionnellement, on se servait aussi, en dehors du jupon, d'une écharpe distincte, sorte de pèlerine croisée sur la poitrine.

En Palestine, l'usage de ce costume s'est maintenu jusqu'au Ier millénaire et le manteau des Israélites n'est autre que ce châle ancien. Ne faut-il pas voir dans la permanence de cette tradition vestimentaire un des traits spécifiques de la race sémite en même temps que l'effet des longues tribulations du peuple d'Israël qui, tributaire ou prisonnier au cours de ses migrations et de ses persécutions, n'eut pas la possibilité de s'enrichir et de porter des vêtements de luxe comme d'autres peuples de l'Asie antérieure ? La somptuosité du costume n'apparut chez les Juifs qu'aux derniers siècles de la monarchie, pendant la domination égyptienne ; les princes égyptiens de Palestine ont porté quelquefois le vêtement pharaonique.

En Syrie et en Phénicie surtout, ce costume s'est caractérisé alors par une bigarrure accentuée de couleurs, bleues et rouges, employées soit dans de discrets galons, soit en panneaux alternés et égayés d'un semis de fleurettes et de rosaces.

Au IIe millénaire, le jupon-pagne est en général, pour les hommes, agrémenté de franges, de houppes et de bandes décorées en relief, dans l'esprit du costume égéen de cette époque; il est aussi, sous l'influence du type égyptien, croisé et relevé sur le devant avec une pointe médiane qui est supposée faire partie d'un vêtement à part, peut-être un cache-sexe.

C'est ce pagne simple, descendant jusqu'aux genoux, drapé en ceinture aux hanches, qui est porté par les émigrants asiatiques sur les peintures de Beni-Hassan (XIe siècle dynastie, - 1700 à - I6oo) ; tandis que celui des Egyptiens est de léger tissu blanc, le pagne asiatique est teint et orné de broderies multicolores : rouge, blanc brodé de bleu et de rouge, ou blanc et rouge. Il figure sur les statuettes d'argent de RasShamra.

La robe laisse à nu la plus grande partie des bras, soit courte en tissu épais et garnie de franges, à l'imitation du châleécharpe sumérien, soit longue et d'étoffe fine et plissée, à la mode égyptienne : ainsi la longue robe à très larges manches figurée sur le sarcophage d'Ahiram, roi de Byblos, vêtu à l'égyptienne comme d'autres personnages.

La coiffure masculine comporte le turban à bourrelets, analogue à celui des rois de Mésopotamie des derniers siècles du Ille millénaire, ainsi que le bonnet bas, en calotte arrondie, ou le turban léger de Sumer.

Quant au vêtement féminin, aux I1e et IIIe millénaires, il reste la robe-tunique longue dont l'ampleur est figurée en sculpture, par des stries verticales, faite d'un tissu rayé ou plissé finement à l'égyptienne; la coiffure consiste en une tiare cylindrique élevée, recouverte par derrière d'un ample voile très enveloppant dont l'usage est réservé aux femmes mariées.

Toutefois, sur des peintures de tombes de Rekhmara, se voient de curieuses jupes ballonnées avec un double étranglement qui les divise en trois étages superposés et rappelle la ligne de certaines toilettes crétoises. D'autres exemples de jupes « égéo-syriennes » sont figurés sur des bas-reliefs du Musée de Leyde et sur des peintures d'El-Amarna. Diverses explications ont été avancées à leur sujet : déformation et figuration grossière de la jupe sumérienne Kaunakès ? mauvais poncif répété mécaniquement ? tuniques plusieurs fois remontées par des ceintures étagées ? robes à volants ? Cette dernière hypothèse semble la plus probable et le port de telles robes s'expliquerait en Syrie vers - 1400 à - 1200 par des relations régulières avec la Crète. On sait que les Crétois, en se fixant en Syrie, y gardaient les modes égéennes et les faisaient connaître. Sur une tombe égyptienne du xve s., une princesse syrienne est représentée avec le corsage à manches courtes et la jupe à volants de Crète. Or le XVe sièclecorrespond à l'apogée de l'expansion de la civilisation crétoise qui s'était, depuis le XVIe siècle, développée non seulement dans les Cyclades mais vers Chypre et les côtes d'Asie, et les modes égéennes furent en particulier adoptées par les grandes dames phéniciennes, habillées comme les élégantes de Cnossos.

Une tunique à tissu rétractile, qui se voit sur une cuiller à fard où figure une étrangère (?) avec résille et lourde ceinture historiée (Musée du Louvre), présente les caractéristiques du tissage babylonien. Des étoffes de cette technique auraient été introduites en Egypte, particulièrement à la suite des campagnes victorieuses de Thoutmosis en Syrie jusqu'à l'Euphrate.

Au Ier millénaire, le costume féminin correspond, comme celui des hommes, à deux types opposés : d'une part, le vêtement drapé de Sumer, complété d'un voile posé directement sur les cheveux ; d'autre part, le vêtement confectionné qui se caractérise surtout par le port d'un mantelet (ou tunique) court, ouvert de haut en bas.


Sur la tête, la couronne en bourrelets rehaussés de perles est révélatrice de l'art cypriote, représenté aussi dans les parures par le collier à plusieurs rangs accolés (couvre-oreilles ou collier de chien).

Quand, durant le Ier millénaire, aux vine et vite siècles, l'Assyrie étendit sa domination de la Cilicie à la HauteEgypte, la Syrie, la Phénicie et la Palestine lui empruntèrent, à l'usage de leurs classes riches, certaines caractéristiques de costume : la tunique ample, ouverte sur le devant, aux deux bords rapprochés à hauteur de la taille par un lourd bijou, vêtement du type confectionné dont les fresques, montrent qu'il était de tissu bleu et rouge ou noir sur fond blanc. Cette tunique ne saurait, à notre avis, être dénommée caftan comme le vêtement endossé de mode assyrienne de cette période : elle doit être distinguée du caftan non seulement parce qu'elle n'est pas endossée, mais aussi du fait que ce dernier, issu des steppes d'Asie Centrale, n'a commencé à être diffusé que plus tard, par les migrations des Scythes et des Sarmates.

D'Assyrie vient aussi la longue et fine robe qui rappelle à la fois la tunique persane et la calasiris égyptienne : « son ampleur, ramenée au corps par la pression d'une étroite ceinture, se brisait en plis multiples ramassés et relevés principalement sur le devant du corps. »

Comme coiffure, en Phénicie, un bonnet cylindrique, parfois légèrement évasé et plus bas par devant que par derrière, évoquait « à la fois la tiare achéménide et la couronne basse de Pschent décapitée de son prolongement postérieur ».
 
Le Costume Juif

Sur ce costume, à partir du Ier millénaire, les sources de documentation sont rares : les documents indigènes sont à peu près inexistants et le vocabulaire de la Bible, s'il est très abondant, permet très mal de l'évoquer. Toutefois, pour les périodes d'assujettissement des Israélites, quelques indications sont fournies par les sources égyptiennes (Bronze II et III) et assyriennes (fin des monarchies d'Israël et de Juda); mais on n'a pas de renseignements pour l'époque d'entrée en Canaan ni pour la période post-exilique, et surtout à peu près rien qui intéresse le costume féminin.

A la période du Bronze III (- 90o à - 8oo), la tunique, très probablement en lin, fait son apparition et tend à remplacer le pagne dans la classe élevée; figurée collante mais sans aucun doute ample en réalité, elle descend à mi-jambes ou aux chevilles, a des manches longues ou mi-longues, est ornée de broderies aux lisières et aux ourlets : une frange s'y voit un peu plus tard (début du Fer, - 900 à - 700).

On a signalé, durant cette période, une sorte de « plaid », mis par dessus le pagne et agrafé sur une épaule : il convient d'y voir le châle sumérien, qui s'allonge chez les femmes, drape la poitrine et dégage une épaule. On le porte blanc ou brodé de bleu et de rouge.
A la fin de cette période du Bronze, sous les XVIIIe et XIXe dynasties du Nouvel Empire, la tunique longue domine mais est complétée par ce châle de laine, probablement utilisé comme manteau, qui fait plusieurs fois le tour du corps et est retenu à la taille par une ceinture, nouveauté qu'on retrouve introduite dans le costume mésopotamien par les Hittites : les derniers enroulements drapés sur les épaules forment une sorte de pèlerine, mais il peut s'agir aussi de deux pièces, la pèlerine étant peut-être indépendante comme le mantelet court syrien. Les Egyptiens se moquaient de ce costume des Hébreux, lourd et engonçant, qui est figuré sur plusieurs documents des règnes de Ramsès II et Ramsès III.
Toutefois, les femmes juives, sur les bas-reliefs de la prise de Lakish par Sennachérib (- 705 à - 680), portent la tunique unie et un long voile à franges les enveloppe jusqu'aux chevilles ; il semble qu'elles aient eu la tête nue avec un ruban dans les cheveux et le visage découvert ; mais au IIIe siècle, Tertullien, en recommandant aux chrétiennes de Carthage de sortir voilées, cite en exemple les juives qui, alors, l'étaient toujours ; toutefois, la fiancée chrétienne avait le visage voilé quand on la présentait à son fiancé. Le Deutéronome (XXII) interdisait sévèrement aux femmes les vêtements masculins et réciproquement. Les modes efféminées d'Egypte, avec le plissé transparent des Egyptiens de la XVIIIe dynastie, étaient également prohibées par la Thora.

A partir du VIIIe siècle, la Bible prescrit aux Juifs de faire une frange (sîsît) aux pans de leurs vêtements et d'y placer un cordon bleu. Le Christ parle des houpettes ostentatoires des Pharisiens ; les peintures de Doura-Europos montrent des Juifs en costume grec, avec le khiton et l'himation, ayant aux angles de ce dernier vêtement une frange de quelques fils, libres ou liés à leur base; cette forme d'himation à pompons aux angles se retrouve dans la statuaire de Palmyre (ter au nie s.) et cette mode juive s'est répandue ailleurs.

Les chaussures étaient des sandales plates que l'on trouve dans l'ancienne Mésopotamie du Ille millénaire et qui constituaient la chaussure égyptienne type.

Peut-être portait-on l'hiver des pelisses de peau de chien ou de mouton.

Les rois juifs mettaient une couronne ou un diadème plat, en métal précieux orné de pierres et placés sur un turban d'étoffe. Ils portaient aussi, probablement, un bonnet de tissu orné de broderies et de joyaux, analogue à la tiare assyrienne.

Quant au costume sacerdotal juif, il est impossible de trouver des documents exacts à son sujet. On parle dans l'Exode (XXVIII) d'un cache-sexe : il peut s'agir d'un pagne de lin. On suppose que le pontife portait une tunique de byssus serrée à la taille par une ceinture polychrome et une coiffure de même tissu, sans doute en forme de turban; il y ajoutait une robe de pourpre violette ornée de grelots et de pompons de couleur variée et l'efôd, sorte de corset maintenu par une ceinture et des épaulières. Sur le plastron était suspendu le hôsen, sorte de bourse rectangulaire d'étoffe lamée d'or et garnie de douze gemmes figurant les douze tribus d'Israël. Le turban était orné d'une lame d'or, assujettie par des cordons de pourpre violette et portait gravés ces mots : « consécration d'Iaveh ».

A travers ces variations du costume des populations des côtes, il est intéressant de noter que l'on continua longtemps d'y porter, dans le peuple, l'ancien type de pagne-jupon de Sumer. De très antiques ajustements sont ainsi figurés sur les images des dieux et, pieusement perpétués, deviennent ritules, d'autant plus que certaines populations - celles de Canaan entre autres - ont toujours marqué quelque répugnance à inventer elles-mêmes la forme de leurs dieux.

Heuzey s'est demandé si cet archaïsme, prolongé par conservatisme religieux et influence étrangère, pourrait expliquer la différence que l'on constate entre les documents asiatiques figurant des divinités et les fresques où les artisans égyptiens se sont efforcés de reproduire des types ethniques et des costumes réels. Il y a très probablement à en tenir compte dans l'interprétation des différents documents figurés.

La Phénicie, comme on l'a vu, a joué un rôle très spécial parmi toutes les populations des côtes de l'Asie antérieure dans la diffusion du Costume : elle l'a dû à la prépondérance de son art et à la situation exceptionnelle de son commerce. L'art phénicien du IIe millénaire a été « le rameau d'un grand art syrien qui, de tous temps, servit d'intermédiaire entre l'Egée et l'Asie antérieure. » Mais il a profité des explorations profondes des navigateurs et de la fondation de nombreux comptoirs commerciaux qui essaimèrent de Tyr et de Sidon, non seulement en Italie du sud et à Carthage, mais aussi sur les côtes occidentales de la Méditerranée et même au-delà. La suprématie phénicienne, qui, après la chute de la puissance minoenne, domina la « mer intérieure » de - 1 100 à - 8oo environ, contribua beaucoup à la diffusion du costume de l'Asie antérieure, plus même que ne le fit celle de Cnossos pour le costume crétois.