La femme porte une longue robe, taillée près du corps, très décolletée, et traînant sur le sol. Le corsage de la robe est très largement échancré et impose le port d'une «modestie», le tassel, qui cache la chemise intime. Comme pour les hommes, cette robe comporte des volants aux poignets retombant sur les mains, les bombardes, ou de très longues bandes décoratives appelées tippets sur les vêtements de fête. Elle comporte encore des fentes pour y glisser les mains et atteindre l'escarcelle attachée à une ceinture. Par-dessus cette cotte, la femme porte un surcot de brocart bordé de fourrure qui deviendra la pièce maîtresse du vêtement officiel jusqu'au XVIIe siècle. Pour sortir elle porte encore un mantel et se couvre la tête d'un voile ou d'une coiffure compliquée. Seules les servantes non mariées vont tête nue et ne portent que des serre-tête. Quelque soit la coiffure, elle se porte légèrement en arrière sur un front épilé pour paraître plus grand. Les cheveux sont réunis sur les tempes en deux petits chignons recouverts d'une résille sur lesquels on superpose un voile flottant, la huve, ou un assemblage de bourrelets de brocart ou encore le célèbre hennin conique. |
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Robe
ample sans baleines, à corsage ajusté avec découpe
sous les seins, col debout sans fente devant, drapés devant et
dos, formés de plis rayonnant du centre de la découpe, manches
3/4 ajustées à l'épaule et évasées
au niveau du coude avec larges revers, fausses sous manches de drap de
coton noir, évocation d' une sous robe ; jupe de ligne A , cousue
au corsage à la taille haute, avec train de robe et plis couchés
dirigés vers le centre où ils forment un pli creux dans
un souci de correspondance au drapé du corsage.
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Robe à corsage ajusté avec découpe sous les seins, sans baleines, avec encolure ronde élargie avec amigaut ouvert en V dont la forme est renforcée par le drapé de poitrine de plis partant du centre, fausse chemise de dessous de coton blanc avec encolure au cou, avec empiècement à plis religieuse et manches qui sont les sous manches des manches proprement dites, qui elles, sont drapées horizontalement et ont une ouverture dessous reliée par petites cordelettes, créant des crevés et permettant d'exhiber le linge ; jupe froncée cousue au corsage à taille haute, avec long train et ceinture décorative ajustée, fixée sur les cotés et parcourue de deux chaînes perlées entrelacées. |
Robe
à corsage baleiné sans manches, cintré par découpe
princesse, avec pointe triangulaire flottante au devant seulement, décolleté
rond bordée d'une fine ruche de dentelle métallique bronze,
garniture d'une tresse décorative de galons or montée irrégulièrierement
à l'entournure et d'une tresse semblable mais différente
par la largeur du galon à la découpe taille ; jupe froncée
avec train de robe, plat devant, cousue au corsage à plis tuyaux
d'orgue, avec bourrelet provenant d'un vertugadin sous-jacent sur la partie
hanches seulement, lequel est fabriqué de rectangles froncés
de crynile.
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Grand
manteau plus long en arrière avec ouverture devant fermée
par pressions, encolure ras du cou et empiècements de poitrine
où viennent s'assujettir une diversité de plis, soit sur
un côté des plis couchés et sur l'autre deux plis
creux, alors qu'au dos ce sont des plis creux doubles, le tout formant
une exagération de volume, celle-ci se retrouvant de plus aux manches
par des fronces d'épaule et un évasement que deux pinces
viennent mouler en surplus au bras au niveau du coude, manches qui sont
grandement terminées par d'énormes revers de tricot, tricot
gris à l'aiguille au point jersey avec rayures noires formant des
plis parallèles ; cette houppelande est confectionnée de
la juxtaposition de toile unie et de damassé à motifs Paisley
et le procédé du tricot est ramené par une toute
aussi énorme écharpe circulaire.
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