Les Grecs se chaussent pour sortir, mais restent habituellement pieds nus chez eux. Les esclaves ne portent pas de chaussures.

D'après les textes, de nombreux modèles semblent en usage, mais les types ne différent pas catégoriquement. Le cuir s'emploie naturel ou coloré en noir, rouge, vert, jaune ou pourpre. Les plus aisés possèdent des chaussures très luxueuses, incrustées d'ivoire, de pierreries, ou bien ornées de broderies d'or.

Le type le plus courant est la sandale, commune aux hommes et aux femmes. La semelle, soit fine, soit composée de plusieurs épaisseurs, est de cuir, de bois ou de liège. Des courroies, disposées très diversement, la fixent au pied : passant entre, ou sur les orteils, elles s'entrecroisent sur le cou-de-pied et se nouent à la cheville ou sur le mollet. Le pied reste en grande partie découvert. Les attaches sont de fins lacets de cuir parfois tressés, des cordons ou des rubans d'étoffe.

L'endromide est une haute chaussure de cuir lacée sur le devant. Sa tige monte jusqu'à mi-jambe. Certaines ont leur extrémité découpée, laissant les orteils à nu. Elles sont portées par les athlètes et les gladiateurs, ou par tous, pour les voyages et la chasse. Cette description correspond également à la chaussure civile appelée cothurne, différente de la cothurne de théâtre, courante chez les hommes.
Les Grecs auraient porté des chaussons de feutre ou de toile, soit à l'intérieur de leur maison (surtout les femmes), soit à l'extérieur, avec des chaussures plus grossières.

 

 

 


    


 





       






September 2004
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