Les
Grecs se chaussent pour
sortir, mais restent
habituellement pieds
nus chez eux. Les esclaves
ne portent pas de chaussures.
D'après
les textes, de nombreux
modèles semblent
en usage, mais les types
ne différent pas
catégoriquement.
Le cuir s'emploie naturel
ou coloré en noir,
rouge, vert, jaune ou
pourpre. Les plus aisés
possèdent des
chaussures très
luxueuses, incrustées
d'ivoire, de pierreries,
ou bien ornées
de broderies d'or.
Le
type le plus courant
est la sandale, commune
aux hommes et aux femmes.
La semelle, soit fine,
soit composée
de plusieurs épaisseurs,
est de cuir, de bois
ou de liège. Des
courroies, disposées
très diversement,
la fixent au pied : passant
entre, ou sur les orteils,
elles s'entrecroisent
sur le cou-de-pied et
se nouent à la
cheville ou sur le mollet.
Le pied reste en grande
partie découvert.
Les attaches sont de
fins lacets de cuir parfois
tressés, des cordons
ou des rubans d'étoffe.
L'endromide est
une haute chaussure de
cuir lacée sur
le devant. Sa tige monte
jusqu'à mi-jambe.
Certaines ont leur extrémité découpée,
laissant les orteils à nu.
Elles sont portées
par les athlètes
et les gladiateurs, ou
par tous, pour les voyages
et la chasse. Cette description
correspond également à la
chaussure civile appelée
cothurne, différente
de la cothurne de
théâtre,
courante chez les hommes.
Les Grecs auraient porté des chaussons de feutre ou de toile, soit à l'intérieur
de leur maison (surtout les femmes), soit à l'extérieur, avec des
chaussures plus grossières.