Si
les hommes avaient souvent
la tête rasée,
les femmes coiffaient généralement
leurs cheveux en torsades
ou en nattes, piquées
d'énormes boutons
en or travaillé ou
repoussé (Musée
de Leyde et du Caire) ; lorsqu'elles
portaient la perruque, elles
laissaient souvent dépasser
leurs cheveux naturels; les
perruques avaient des nattes
tombant jusqu'aux seins et
attachées par un ruban
ou bien des cheveux frisés
ou ondulés. On voit
aussi des cheveux très
appliqués sur la tête
et ornés de fleurs.
Les textes font connaître
des recettes capillaires
particulièrement nombreuses.
La
perruque, commune aux deux
sexes mais que les hommes
semblent avoir portée
le plus souvent dans les
fêtes et cérémonies
religieuses, a suivi des
modes variées : courte
et composée de mèches
carrées sous le Moyen-Empire
(- 2060 à - I58o)
et le Nouvel-Émpire
(- 1580 à - Io9o),
elle se transforme sous la
XVIIIe dynastie, se garnit
de franges puis de revers
qui, en se développant,
donneront la perruque typique
de la XIXe dynastie (I5).
Pour ne pas en déranger
l'ordonnance, on posait ces
perruques après usage
sur des chevalets, à la
surveillance d'un esclave.
De
légères couronnes
pouvaient être mises
sur les cheveux, disposés
en franges ou en bandeaux;
dans le trésor de
Dahschoûr, les diadèmes
des princesses Ita et Chnoumit
sont faits de fils d'or parsemés
d'imperceptibles fleurettes
ou d'une combinaison d'ornements
lyriformes et de boutons.
September 2004
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