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A partir de 1340 environ, le surcot est partout - ou presque - remplacé par le vêtement court, gipon ou pourpoint, malgré une opposition scandalisée ; le vêtement long subsiste à la cour et dans les milieux ecclésiastiques et universitaires. Ces modes nouvelles entraînent de grands changements dans l'ensemble du costume. L'habillement court, découvrant la jambe, exige des chausses d'autant plus collantes et bien tirées qu'elles montent plus haut ; aussi sont-elles généralement faites sur mesure, « à la façon de court » ; il y a des chausses fourrées, des chausses spéciales pour chevaucher, des chausses semelées qui remplacent les souliers. Les chausses rondes de l'époque précédente sont remplacées par des chausses beaucoup plus hautes dites à queue, qui peuvent être attachées au gipon non seulement devant mais derrière et sur les côtés ; vers 1371, pour répondre aux critiques de « déshonnesteté » faites aux nouveaux ajustements, on eut l'idée de coudre l'une à l'autre les deux chausses ce furent les chausses à plain fond, un petit triangle ajouté entre les deux parties du devant, la braye, couvrant l'ouverture des braies. Cette pièce, mobile et fermée par des oeillets lorsque les chausses eurent atteint la taille, à la fin du XVe siècle, deviendra au XVIe siècle la braguette. Les braies, n'étant plus qu'un sous-vêtement porté par « netteté », disent les chroniques, sont toujours de toile et de plus en plus courtes. Au milieu du XVe siècle, le haut des chausses fut recouvert par une sorte de bourrelet en étoffe matelassée dite lodier : ce boulevard, forme primitive du haut de chausses, n'entrera vraiment en usage qu'à la fin du siècle. Vers 136o, peut-être pour satisfaire les couturiers menacés de ruine par la disparition du surcot, apparaît un nouveau vêtement, la houppelande, vaste robe généralement longue, à larges manches évasées, serrée à la taille par une ceinture sous laquelle elle forme des plis réguliers en tuyaux d'orgue dits gironnés. Il est probable que, dans le dos, ces plis étaient fixés intérieurement, l'ampleur du devant et l'ouverture jusqu'à la taille permettant d'enfiler sans difficulté ce vêtement que terminait, à l'encolure, un collet montant, très haut. Une forme courte de ce vêtement fut dite haincelin. Cette mode dura jusque vers 1425. A partir de cette dernière date, le terme de robe perdant la signification qu'il avait jusqu'alors d'ensemble de pièces d'habillement, ne désigne plus que le vêtement de dessus, court et ample ; le terme robe longue est toujours employé pour désigner le vêtement long des dignitaires ou celui des vieillards qui, au XVe siècle et même au XVIe siècle, ne veulent pas renoncer au costume ancien. Le costume masculin du XIIIe siècle consiste en une chemise fine, courte et fendue vers le bas, qui retombe sur des braies de toile descendant jusqu'aux genoux. La ceinture braiel comporte des jarretières qui tiennent les chausses. Par-dessus, Ion enfile le doublet puis la cotte, qui remplace le bliaud, et le surcot à l'encolure ronde pourvue d'une fente boutonnée. Le visage est entièrement rasé et les cheveux, roulés au fer, sont maintenus par un chapel précieusement décoré. Le plus souvent la chevelure est couverte par une petite coiffe blanche attachée sous le menton. la cale. Par-dessus on peut porter une autre coiffure comme la toque à revers, la calotte, le chapeau de feutre noir ou le chaperon, un petit capuchon court. Le pourpoint, porté par les hommes dès le début du XIVe siècle en remplacement de la cotte, est étroit, ceinturé, pourvu de manches et rembourré d'étoupe sur le devant. La cottehardie est l'ancien surcot raccourci. Celle de la haute société est décolletée au cou et boutonnée, tandis que les autres ne comportent qu'un simple trou pour le passage de la tête. Doublée de fourrure, elle s'orne de manches festonnées dont les pointes descendent jusqu'à terre. Lors des grandes cérémonies et des tournois, les nobles revêtent leurs habits armoriés dont le luxe ne cesse de se développer ce qui vaudra la publication de plusieurs lois somptuaires pour le réfréner. |
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Cotte allongée servant de dessous au surcot de tricot aux aiguilles avec encolure bateau, manches longues et étroites, ouverture devant avec cinq rondelles d'attaches émantées de métal noir et bronze ; le tout fait de corde tressée grise.
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